Nos produits
Promouvoir le Val de Salm, son blason et ses traditions, sa noble myrtille et les usages d’icelle :
élixir, pâté, tarte, confiture, dragées, potions diverses…
Le pâté d’Ardenne à la Myrtille
A l’origine créé par le boucher Pierre Léonard de Vielsalm, ce produit est fabriqué depuis 2011 par la boucherie-charcuterie Vincent Laurent située à Beho, au cœur de l’Ardenne à deux pas de Vielsalm.
Boucherie typiquement ardennaise, elle offre un vaste assortiment de charcuteries artisanales qu’elle fabrique dans ses ateliers : jambons, saucissons et pâtés maison font sa fierté dont le pâté à la Myrtille, fleuron de notre Confrérie gastronomique de Salm.
L’Élixir de Myrtilles Sauvages
La myrtille sauvage, ce petit fruit au goût sucré et acidulé dont le jus tache les doigts, est très pauvre en calories mais riche en fibres, elle figure parmi les baies les plus denses en nutriments.
Produit exclusivement pour notre Confrérie, l’Elixir de Myrtilles Sauvages titrant 22% est obtenu au départ de macération de myrtilles issues de nos belles forêts salmiennes effectué par notre Haut Forestier Philippe Andrianne de l’herboristerie Biogem à Bihain.
Il se déguste pur et de préférence bien frais, et nous le recommandons particulièrement avec un pétillant (notre Myrkir) ou en coulis sur un sorbet à la pomme ou au citron.
A consommer toujours avec modération !
Notre Elixir de Myrtilles Sauvages est disponible à la vente uniquement au stand de la Confrérie lors de manifestations locales auxquelles nous participons (la Fête des Myrtilles le 21 juillet, la Journée du Lac en Août, le Marché de Noël,…)
Il est également disponible lors de notre Chapitre qui a lieu chaque premier samedi de septembre.
La Myrtille, produit phare de notre Confrérie : un peu d’histoire…
Parce que sa fleur forme une étoile à 5 branches, les amérindiens pensaient que la myrtille était envoyée par le « Grand Esprit » afin de calmer la faim de leurs enfants en période de disette. Ils la séchaient pour la consommer toute l’année et fabriquaient un thé avec ses racines.
Les colons américains recommandaient aussi ce thé pour « relaxer » les femmes enceintes lors de l’accouchement, et buvaient du jus de myrtilles pour soigner la toux.
Au 18ème siècle, le Prince de Conti utilisait de l’eau de myrtille pour reposer ses yeux fatigués.
Mais revenons en terre de Salm !
Vielsalm et sa région étaient au temps jadis réputées bien au-delà de nos frontières pour l’exportation de myrtilles sauvages.
Autrefois source de revenus pour les habitants de nombreux villages ardennais, les myrtilles cueillies en grand nombre dans nos forêts étaient vendues au détail ou transportées par wagons entiers vers Liège pour être ensuite expédiées en Angleterre.
Utilisées principalement comme colorant pour la confection des vêtements et les encres des stylos, durant la Seconde Guerre Mondiale il était conseillé aux pilotes d’avions de manger des myrtilles afin d’améliorer leur vue de nuit.
Mais les temps ont bien changé et les récoltes se sont amoindries pour de multiples raisons. La main d’œuvre pour la cueillette devenant rare et coûtant de plus en plus cher, la myrtille sauvage devient par la force des choses un produit de luxe !
Voilà pourquoi aujourd’hui ces précieuses petites perles bleues sont à déguster comme il se doit !
En tartes, en confitures, en gelées ou simplement écrasées avec du sucre, en coulis pour accompagner un sorbet, en jus, en sirop ou en liqueur, mais aussi en sauce avec un gibier. Crues, cuites ou séchées, les petites baies à la saveur douce et légèrement acidulée peuvent se déguster de 1000 façons, dont celle-ci plus inattendue : le poivre aux myrtilles…Il suffit de se munir d’un moulin à poivre et d’y mettre des grains de poivre noir et rose, ainsi que plus de la moitié de myrtilles séchées. Le résultat, épicé et fruité est surprenant, à vous d’en juger !